Le participants

Les Nuits Secrètes

Depuis 2009, l’association Les Nuits Secrètes participe activement au développement culturel, économique et social des Hauts-de-France et plus particulièrement de la Sambre-Avesnois au travers des festivals de musique qu’elle produit (Les Nuits Secrètes à Aulnoye-Aymeries depuis 2002, La Bonne Aventure à Dunkerque depuis 2017) et des actions culturelles qu’elle réalise (accompagnement de groupes, pratiques amateurs, résidences de création …).

Volontairement indépendants, nos événements ne sont pas guidés par une logique de profit. L’expérience festivalière est au coeur de nos événements qui sont basés sur une expérience artistique et sociale forte, la diversité des propositions mais aussi la convivialité, la solidarité, le partage, la citoyenneté, la responsabilité environnementale et sociétale. Ils répondent à des valeurs d’accessibilité, d’accueil digne des publics et des artistes dans toute leur diversité et sont menés conjointement avec le tissu associatif et entrepreneurial local puisque près de 300 partenaires oeuvrent à nos côtés. Notre ecosystème est également basé sur un engagement bénévole très important (près de 1000 personnes à l’année). Nos deux festivals sont très ancrés sur leurs territoires d’implantation et touchent en majorité un public issu de la région Nord.

Festival

Aulnoye-Aymeries – Hauts-de-France

Les Nuits Secrètes en bref
  • 20 000 festivalier·es par jour
  • Environnement géographique rural
  • Plein air et intérieur

Quelques mots sur le projet…

Lorsque vous commencez Déclic, où en êtes-vous dans votre réflexion sur la transition écologique ?

En 2018, l’association a réalisé un “embryon” de calcul d’empreinte carbone, cela a permis aux équipes de prendre conscience des enjeux. Dès 2019, l’équipe a co-construit son premier plan d’action.
L’accent portait, en termes d’écologie, sur l’optimisation de la réduction et de la gestion des déchets, la réflexion sur les achats responsables, la réduction des menus carnés et la sensibilisation des publics et des autres parties-prenantes via une communication sur les éco-gestes à adopter. Cette sensibilisation a été renforcée à partir de 2022, par la présence d’associations environnementales sur le festival.

Selon vous, qu’est-ce qu’apporte la dimension collective de ce projet ?

La dimension collective permet de créer un référentiel et aux autres festivals qui n’auraient pas les moyens (humains, financiers) de réaliser leur propre bilan carbone d’avoir tout de même une tendance de ce que serait leur empreinte carbone et passer à l’action. Elle permet également de référencer les postes les plus émetteurs afin de mieux cibler les chantiers prioritaires, même si nous ciblons déjà la mobilité et l’alimentation dans notre démarche.

Elle permet, au-delà de la méthode du bilan de sensibiliser à l’importance de COMPTER et MESURER (au même titre que compter les personnes minorisées afin de savoir si un festival est représentatif de la société). Enfin, elle permet de sensibiliser vers des outils plus léger d’auto-diagnostic comme SEEDS.

Qu’attendez-vous de ce projet ? Quels sont vos objectifs ?

Nous attendons, d’une part un rendu, celui du bilan carbone mais plus globalement une sensibilisation des équipes, une méthodologie, un dialogue, un partage d’expérience entre les partenaires du projet pour échanger sur les freins et surtout faire évoluer la filière pour que les données soient collectées partout, par tout le monde, autant par les prestataires que les tourneurs par exemple. Nos objectifs sont de sensibiliser nos parties-prenantes à l’impact carbone du festival, construire le prochain plan d’actions, permettre éventuellement une levée de fond auprès de nos financeurs pour leur montrer la nécessité de la transition.

Pourquoi avoir souhaité rejoindre le projet Déclic ?

Nous sommes convaincus qu’il est important d’unir nos forces pour aller plus loin et plus vite dans la transition. Nous sommes intéressés pour avoir notre propre bilan carbone, mais participer à cette cartographie nationale rend la démarche plus probante. La coopération, la mutualisation sont les clés du développement durable.