Les participants
La Luciole
Depuis sa création en 1994, l’association Eureka-La Luciole a choisi de creuser un sillon très personnel autour d’un projet artistique aussi ambitieux qu’exigeant. Dans un équilibre harmonieux entre artistes reconnus et découvertes inspirées, La Luciole doit son indéniable succès à l’esprit qui l’anime mais aussi à l’éthique qu’elle défend depuis toujours. Nourrie d’idéaux légitimes et de convictions profondes, l’association Eureka-La Luciole a longuement mûri projet. Cet équipement dédié aux Musiques Amplifiées, dont la Grande Salle a ouvert en 2008, implanté à deux pas du centre ville d’Alençon est donc le résultat d’une concertation commune entre de nombreuses et diverses compétences.
Salle de concert
Alençon – Normandie
La Luciole en bref
- Une salle principale de 696 places
- Un club de 300 places
- Environnement géographique urbain à en milieu rural
- Diffusion & studios de répétition
- Labellisée SMAC
Quelques mots sur le projet…
Lorsque vous commencez Déclic, où en êtes-vous dans votre réflexion sur la transition écologique ?
Différentes actions ont déjà été réalisées au sein de La Luciole afin d’avancer sur la question du développement durable. En effet, afin de privilégier les acteurs locaux et les produits bios et ainsi, limiter l’impact carbone des livraisons de produits et de matériels, préserver les écosystèmes, développer le tissu économique local et valoriser les savoir-faire locaux, nous avons notamment changé la carte du bar de La Luciole et mis en place un rider d’accueil commun à tous les artistes accueillis.
De plus, afin de faire appel à des pratiques commerciales éthiques, La Luciole utilise depuis 2021, le logiciel de billetterie So Ticket s’inscrivant dans le champ de l’économie sociale et solidaire. Afin d’économiser les ressources naturelles, nous avons réduit notre consommation d’énergie grâce au remplacement d’une partie de notre éclairage par des LED et grâce à la dématérialisation des billets vendus. Ainsi, nous limitons notre consommation de papier en limitant les impressions inutiles. Nous favorisons les consignes, néanmoins dans le cas échéant nous recyclons et trions dans le but de limiter l’impact de nos déchets. Nous réutilisons notre matériel technique et nous l’optimisons grâce, notamment, à un système de mutualisation avec d’autres structures. Enfin, nous proposons à notre public de covoiturer grâce à la plateforme de covoiturage YesWeCar sur chacun de concert.
En 2022, un groupe de travail développement durable a été créé au sein de l’association Eurêka qui porte le projet de La Luciole afin de créer un groupe mixte salariés bénévoles sur ces enjeux.
Qu’attendez-vous de ce projet ? Quels sont vos objectifs ?
Les attentes se situent sur deux axes : travailler sur le bilan carbone du lieu et de ses activités afin de poser un diagnostic objectif sur les actions en cours. Puis sur l’accompagnement au changement proposé par ekodev et les échanges entre les structures du dispositif qui permettront de mettre concrètement en œuvre ce changement.
Pourquoi avoir souhaité rejoindre le projet Déclic ?
Dans le prolongement du travail initié en interne, La Luciole souhaite s’emparer des enjeux sociétaux, et notamment du développement durable. Intégrer une démarche collective est une formidable opportunité pour La Luciole de s’inspirer d’initiatives du secteur et de prendre de la hauteur sur les questions qui l’animent.
Selon vous, qu’est-ce qu’apporte la dimension collective de ce projet ?
Cette dimension collective est un axe fort du projet Déclic. En effet, le secteur des musiques actuelles est témoin des évolutions du dérèglement climatique, de la crise économique et de l’inflation actuelle. Ce secteur a su s’ancrer dans son temps et répondre aux enjeux sociétaux. Ainsi, face à la transition en cours, il est nécessaire de mener une réflexion collective et des actions expérimentales qui pourront ensuite servir le secteur.