Les participants

La Belle Électrique

La Belle Électrique est une salle de concerts qui valorise l’ensemble des musiques amplifiées dans une logique de croisement des esthétiques, des techniques et des technologies. L’ambition du lieu est d’ouvrir une fenêtre sur les musiques « actuelles » du XXIème siècle et leur avenir, ainsi que sur leur fusion avec d’autres formes artistiques relevant des cultures numériques. Le projet de la SCIC Musiques Actuelles Grenoble, gestionnaire du lieu, vise à encourager la découverte et la curiosité du plus grand nombre. Il s’adresse à toutes les générations, aux musicien·ne·s amateur·rice·s et professionnel·le·s, aux publics éloignés comme avertis, à la recherche de nouvelles expériences sensibles.

Salle de concert

Grenoble – Auvergne-Rhône-Alpes

La Belle Electrique en bref
  • Une salle principale de 1083 places
  • Environnement géographique urbain
  • Diffusion & studios de répétition
  • Restauration et bar en journée
  • SCIC

Quelques mots sur le projet…

Lorsque vous commencez Déclic, où en êtes-vous dans votre réflexion sur la transition écologique ?

Soucieuse des enjeux climatiques que représente le défi de demain, La Belle Electrique souhaite, au même titre que l’ensemble du secteur culturel français, faire de la transition écologique et de la décarbonation un axe fondamental de son projet.

Cela se traduit par trois axes :
– L’établissement d’un bilan énergétique global de nos activités, avec un état des lieux mesurable, des objectifs de progression, une temporalité définie, des moyens associés et des indicateurs.
– La mise en place et la confirmation d’une politique de gestion des déchets durables et respectueuse de l’environnement. Cela entend une transition vers le 0 plastique, une lutte contre le gaspillage alimentaire, une lutte contre la toxicité (produits d’entretien).
– La confirmation d’une politique durable de mobilité douce à tous les niveaux : salarié.es, partenaires, prestataires, publics.

Ce travail interne a déjà pu être traduit concrètement dans nos activités, comme par exemple par la mise en place d’un frigo solidaire, le recyclage des mégots, la diminution de proposition carnées au restaurant et au catering artiste, le recyclage progressif de l’éclairage non-led à l’échelle du bâtiment, la mise en place de bouteilles d’eau réutilisables pour les artistes ou encore une meilleure maîtrise des programmations de chauffage/climatisation.

Afin de se donner les moyens d’avancer dans ces domaines, et en complément de ce travail interne toujours en cours, La Belle Electrique s’associe à de nombreux partenaires locaux et démarches partageant ses objectifs. Ainsi nous sommes cosignataires de la Charte Culturelle des Transitions porté par la Ville de Grenoble, de la Charte LES VERDOYANTES, collectif d’acteurs de l’aire grenobloise et labéllisé par la structure associative nationale ACT RIGHT. Nous avons également mis à disposition les toitures du bâtiment afin de permettre la mise en place d’une installation photovoltaïque géré par la SCIC Energ’Y Citoyenne.

Pourquoi avoir souhaité rejoindre le projet Déclic ?

Il nous parait essentiel, afin d’atteindre véritablement ces objectifs, d’apprendre collectivement sur ces enjeux. C’est pour cela que nous avons pu suivre une formation dispensée par The Shift Project en partenariat avec la FEDELIMA, intitulé « Décarbonons la Culture » en mai 2021. Nous souhaitons continuer ce travail collectif, car une prise de conscience globale de notre secteur est indispensable à la réussite de cette transition.

Qu’attendez-vous de ce projet ? Quels sont vos objectifs ?

L’objectif principal à ce niveau est de pouvoir se doter d’objectifs chiffrés, via des données globales et un planning précis.
Il nous faut donc établir un bilan carbone de La Belle Electrique, à savoir faire un pas de côté afin mesurer l’impact environnemental global du projet culturel porté par notre structure et identifier des solutions durables pour le réduire.

Selon vous, qu’est-ce qu’apporte la dimension collective de ce projet ?

Comme évoqué précédemment, la décarbonation du secteur culturel doit se faire à tous les niveaux et être partagé par tou.tes. Cette prise de conscience collective est la seule solution afin d’éviter un « greenwashing » du secteur et peut permettre, à toutes échelles confondues, d’avancer plus vite en partageant nos constats mais aussi nos mises en œuvre.