Les participants

Festival de la Paille

L’association Collectif Organisation est créée en 2000 par une poignée de passionnés de musique du Haut Doubs et musiciens amateurs pour certains.

Une volonté et une ambition communes animent ces personnes : mettre en place un événement festif, convivial et musical, sur leur territoire. C’est ainsi qu’ils se retrouvent à Chaffois (petit village de quelques centaines d’habitants), dans les champs et organisent la première édition du Festival de La Paille sur le premier week-end d’août en l’an 2000. Le succès est immédiat, les artistes qui font l’actualité s’y succèdent (La Rue Kétanou, Debout sur le Zinc…) et la dernière année à Chaffois, en 2006, ce sont près de 3500 personnes qui sont accueillis sur le site du Festival.

Après une année d’annulation, le Festival de la Paille rebondit en 2008 sur la commune de Métabief.
C’est aujourd’hui un événement incontournable du paysage musical de Bourgogne-Franche-Comté. L’association Collectif Organisation, porteuse du projet et de valeurs importantes, organise un évènement culturel musical en milieu rural, proche de son public et parfaitement intégré à son territoire. Elle se développe tout en intégrant dans son développement de nouvelles valeurs, de nouvelles éthiques toujours dans une démarche solidaire et durable, où l’implication et l’émancipation des bénévoles est au cœur du projet.

Soucieuse de s’adapter aux attentes du public et de prendre en compte le contexte et les enjeux transversaux de la société, l’association souhaite faire évoluer son modèle lors des prochaines éditions afin de garantir la pérennité du Festival de la Paille.

Festival

Métabief – Bourgogne-Franche-Comté

Le Festival de la Paille en bref
  • 12 500 festivalier·es par jour
  • Environnement géographique rural
  • Plein air
  • Situé en bas des pistes de ski, altitude et climat instable

Quelques mots sur le projet…

Lorsque vous commencez Déclic, où en êtes-vous dans votre réflexion sur la transition écologique ?

Nous en sommes en plein dans cette réflexion. Nous pensons qu’il faut faire évoluer notre modèle, il est peu pérenne financièrement, dépendant de la fréquentation, de la météo, des charges qui augmentent sans cesse. Nous travaillons à passer sur un modèle 3 jours en 2024, au lieu de 2, et diminuer la jauge afin de ne pas cautionner le « toujours plus ». Nous souhaitons communiquer, s’adresser à un public local, travailler avec les forces locales, recentrer notre modèle sur le territoire, avec tous les acteurs économiques et sociaux.

Pourquoi avoir souhaité rejoindre le projet Déclic ?

Ce projet arrive justement au moment où nous souhaitons expérimenter un nouveau modèle, de nouvelles pratiques afin de mettre en place un projet pérenne dans le temps, ainsi avoir un diagnostic de nos pratiques nous semblait très important.

Qu’attendez-vous de ce projet ? Quels sont vos objectifs ?

L’objectif est de pouvoir, à plusieurs, définir des axes de travail, des idées pour faire évoluer le modèle des musiques actuelles vers un fonctionnement plus durable. C’est aussi de pouvoir mettre en place des actions concrètes, qui auront un vrai impact sur notre modèle, sur notre projet.
Enfin, cela passe aussi par l’identification des leviers de décisions qui nous feront basculer vers un modèle que réclame aujourd’hui la nécessité d’une transition écologique et sociétale.

Selon vous, qu’est-ce qu’apporte la dimension collective de ce projet ?

Les idées qui ressortent lors de projets collectifs sont souvent plus faciles à mettre en place, la dimension collective donne du poids.
De plus, il existe une vraie force de coconstruction, d’échanges entre les festivals de notre taille.