Les participants
Bonjour Minuit
Bonjour Minuit, scène de musiques actuelles de Saint-Brieuc, porte depuis 2019 un projet laissant une place encore plus importante à la création et à la diffusion d’esthétiques innovantes et émergentes, mettant au cœur de son projet la mission d’accompagnement des pratiques musicales et redéployant un programme d’actions culturelles et d’éducation artistique et culturelle ambitieux, concerté avec les partenaires opérationnels et tenant compte des droits culturels des personnes.
En parallèle aux missions inhérentes aux SMAC, qu’elle mène en prônant des valeurs d’exemplarité, de solidarité et d’égalité, Bonjour Minuit souhaite faire de son équipement un véritable lieu de vie ouvert aux diversités de populations ainsi qu’aux nouvelles pratiques artistiques innovantes. En tant qu’acteur du développement de son bassin de vie, Bonjour Minuit mène à bien ses missions dans une logique de développement durable, centrale au sein de son projet artistique et culturel.
Salle de concert
Saint-Brieuc – Bretagne
Bonjour Minuit en bref
- Une salle principale de 458 places
- Un club de 148 places
- Environnement géographique urbain
- Diffusion & studios de répétition
- Labellisée SMAC
Quelques mots sur le projet…
Pourquoi avoir souhaité rejoindre le projet Déclic ?
Le plan d’actions RSO laissait apparaitre différentes actions à envisager pour répondre aux enjeux identifiés. En ce qui concerne la réduction des gaz à effet de serre, la réalisation d’un bilan carbone était la première étape à mener. Lorsque nous avons appris que le SMA et la FEDELIMA travaillaient sur un projet collectif permettant de réduire l’impact carbone et environnemental de la filière nous avons de suite fait part de notre intérêt ! Déclic est arrivé à un moment où nous avions besoin de ce bilan pour quantifier notre impact afin d’identifier des points d’amélioration.
Lorsque vous commencez Déclic, où en êtes-vous dans votre réflexion sur la transition écologique ?
Le projet artistique et culturel déployé depuis 2019 s’inscrit pleinement au sein des trois piliers du développement durable. En ce sens, plusieurs actions ont été mises en places depuis 4 ans pour diminuer notre impact environnemental (catering végé voire vegan, relampage de la scène et des parties administratives en LED, isolation de la partie administrative du bâtiment, installation de fontaines filtrantes et achat de gourdes, carte plus locale au bar et remplacement des friandises industrielles par des denrées bio et en vrac dans les loges, tri des mégots avec l’entreprise MéGO, valorisation des déchets organiques dans le jardin partagé du quartier, etc.)
Nous avons également souhaité être accompagnés en 2022 afin de mieux structurer notre démarche RSO. Nous sortons tout juste d’un appui-conseil mené par l’agence Ipama qui nous a permis d’identifier plusieurs enjeux prioritaires : la réduction des gaz à effet de serre (axe environnemental), l’accessibilité (axe social/sociétal) et l’économie locale (axe économique).
Qu’attendez-vous de ce projet ? Quels sont vos objectifs ?
Pour s’améliorer il faut d’abord se jauger. Difficile de trouver des moyens de réduire notre impact carbone sans le connaître. Nous espérons donc dans un premier temps confirmer ou infirmer ce que nous imaginons être les flux les plus énergivores dans notre activité et identifier des axes d’amélioration. Nous espérons également que les temps collectifs permettront d’échanger avec nos homologues sur les bonnes pratiques qu’ielles ont mis en place.
Selon vous, qu’est-ce qu’apporte la dimension collective de ce projet ?
D’un point de vue de la structure, la dimension collective permet de réaliser un bilan carbone au plus proche de la réalité de nos activités. Nous l’avons par exemple vu lors du travail sur la cartographie des flux. Nous avions parfois du mal à identifier les méthodes de comptage pour certaines activités et le partage de ces interrogations avec d’autres structures qui participent au dispositif a permis de clarifier ces points.
D’un point de vue sectoriel, la dimension collective de Déclic permettra à terme une économie d’échelle non négligeable pour les structures de musiques actuelles. Elles pourront comparer leurs activités à celles de structures proches en termes d’activités, de taille ou de bassin de vie sans se lancer dans des diagnostics coûteux et chronophages. Elles pourront également s’emparer des pistes d’amélioration qui émaneront de ce travail collectif.