Les participants

Bi:Pole

Bi:Pole est une maison d’artistes et une entreprise culturelle indépendante. L’agence assure la production de tournées et le booking d’un catalogue exigeant et international. Elle soutient le développement artistique dans sa globalité en alliant création, management, édition, communication et stratégie.
Engagée sur son territoire, l’Europe et le monde, elle œuvre pour la diversité et le décloisonnement des courants musicaux novateurs et alternatifs.
Crée en 2010, Bi:Pole a depuis fondé plusieurs évènements majeurs dont le Festival Le Bon Air. Ses bureaux siègent à Marseille au cœur du vivier culturel de la Friche la Belle de Mai.

Structure de production

Marseille – Sud – Provence-Alpes-Côtes d’Azur

Bi:Pole en bref
  • 1000 dates par an
  • Rayonnement régional à national
  • 20 salarié·es permanent·es
  • 60 formations artistiques
  • Musiques électroniques
  • Festival Le Bon Air

Quelques mots sur le projet…

Lorsque vous commencez Déclic, où en êtes-vous dans votre réflexion sur la transition écologique ?

Nous abordons et appuyons la transition écologique de façon globale et transversale avec l’ensemble des pôles. Nous posons chaque année, des objectifs d’amélioration de nos pratiques. Cette année par exemple, nous avons travaillé sur les dépenses énergétiques du festival ainsi que sur notre offre d’alimentation. Nous avons ainsi mesuré précisément nos dépenses énergétiques sur notre plus grande scène, ce qui nous permettra d’imaginer les objectifs d’optimisation en 2024. Et, nous avons passé l’ensemble de notre proposition d’alimentation en circuit court (en 2022) pour l’ensemble des publics, staff, artistes en végétarien en 2023. Des Artistes “headliner” étaient résident·e·s (ce qui leur offrait 3 dates sans aucun déplacement) ou encore tous nos artistes doivent se saisir de nos scénographies lumière/son/vidéo (nous refusons d’installer des scéno pour un seul set). Deux scènes étaient alimentées à l’énergie solaires…. Retrouvez toutes nos actions ici.

Selon vous, qu’est-ce qu’apporte la dimension collective de ce projet ?

Le choix de créer différentes typologies était nécessaire, chaque organisation, activité, modèles économiques, sont différents dans les musiques actuelles. Nous avons déjà constaté la force du collectif lors des premiers temps de travail. Dans le cadre de notre activité de tourneur, nous aurions dû logiquement, rappeler l’ensemble des organisateurs pour obtenir les chiffres de poids des déchets, jauge, plein air ou pas, temps de set, alimentation sur le festival etc. Des données monstrueuses à récolter à rebours. En revoyant les modalités avec ekodev, nous allons pouvoir prendre appui sur les moyennes de ces lieux, festivals “types” et donc se faciliter un peu la tâche côté tour. Rassemblé 1000 routing pour des dates, c’est déjà assez costaud ! Au-delà, nous avons véritablement des esthétiques différentes et des compositions de formes tout aussi différentes, cela va être très riche de pouvoir comparer nos méthodes de travail.

Pourquoi avoir souhaité rejoindre le projet Déclic ?

Nous souhaitions faire un premier bilan de l’ensemble de nos actions, ont-elles un réel impact ? Il s’agit vraiment d’une évaluation très fine de nos activités que ce soit en tant que tourneur ou sur le festival. Cette photographie à un l’instant T, nous permettra de projeter les futurs enjeux de la structure.

Qu’attendez-vous de ce projet ? Quels sont vos objectifs ?

Tout d’abord, emmener toute l’équipe sur ce terrain d’évaluation. Chaque salarié·e participe à la collecte de datas. C’est une première sensibilisation et appropriation de l’étude, cela donne lieu à des discussions : qu’est-ce que ce poids de déchets représente ? Ramené à l’échelle d’un foyer ? Au-delà de l’impact de mesure sur les activités de la structure, cette démarche interroge aussi sur nos usages personnels.